Il a exprimé son optimisme quant à l'impact positif de ces efforts sur la position de Madagascar sur le marché mondial et sur le développement économique inclusif de la population. Madagascar, qui domine la production mondiale de vanille à hauteur de 80%, est confronté à une concurrence croissante de pays tels que l'Ouganda et l'Indonésie, ainsi que de la vanilline de synthèse. Cette industrie clé génère plus d'un quart des revenus en devises du pays, soutenant plus de 150 000 familles productrices dans 9 régions.
PMA
Le ministère de l'Industrialisation et du Commerce (MIC) cherche à renforcer la collaboration entre les nations productrices et exportatrices pour stabiliser les prix de ce produit. La semaine dernière, avant cette Forum de l'OMC, le ministre a rencontré avec le coordinateur pays du Cadre Intégré Renforcé (CIR), Paulin Zambelongo, qui supervise un programme d'aide au commerce pour les Pays les Moins Avancés (PMA), Il a déjà proposé la création d'une entité regroupant ces nations. L'objectif est de défendre l'industrie de la vanille et de surmonter les défis liés à l'offre. Il a annoncé pendant cette réunion que : "Nous sollicitons des instruments pour réguler les prix de la vanille, un produit phare soutenant l'économie malagasy". Paulin Zambelongo a promis de soutenir cette initiative et de la présenter au comité du CIR à Genève. Cette proposition vise à renforcer les efforts de Madagascar pour promouvoir la vanille sur les marchés internationaux. Il est à noter que le programme CIR est déjà impliqué dans le soutien à d'autres filières, telles que le poivre rouge et la baie rose, dans la Région Bongolava. Cette démarche reflète l'engagement continu de Madagascar à diversifier et à renforcer son secteur agricole pour son économie.
Carinah Mamilalaina